mercredi 29 février 2012

C comme... Cinnamon

Ah la cannelle!
Que celui qui sait pourquoi les Américains ont un tel engouement pour la cannelle, me jette le premier commentaire!
Après quelques mois aux Etats-Unis, je ne supporte même plus l'odeur. On trouve tellement de cannelle partout et en quantités monstrueusement excessives qu'au bout d'un moment, très naturellement, on fait une overdose.
Vous en rêviez (... ou pas), l'Américain l'a fait: les gâteaux à la cannelle bien entendu, les pommes d'amour à la cannelle, le coca à la cannelle, les tic-tac à la cannelle, les chewing-gums à la cannelle, le dentifrice à la cannelle...
Mais l'Américain pousse le vice plus loin: il invente le Cinnamon Challenge - un "dare game" dans lequel on doit avaler une cuillère entière de poudre de cannelle sans vomir et sans commettre l'effroyable bévue de l'inhaler.
Je vous laisse juge, il y a des vidéos plein Youtube...


Alors dans quel camp vous rangez-vous pro ou anti?

mardi 28 février 2012

Underground town - Seattle


Vestige d'une autre vie, d'un autre siècle, d'une ville sous la ville...

T comme Toilettes... publiques

Je vous avais dit  pouvoir noircir des pages et des pages sur le sujet. Je remets donc le couvert avec un détail essentiel des toilettes publiques américaines: les portes ne ferment pas.
Ou tout du moins, difficile d'avoir une quelconque intimité dans des toilettes publiques quand il y a un jour d'un demi voir d'un centimètre de chaque côté de la porte et que cette même porte est accrochée à une bonne quarantaine de centimètres du sol!
C'est ainsi que je me suis retrouvée à jouer à cache-cache à mon corps défendant dans des toilettes de l'aéroport de Dallas. Une petite fille en avait visiblement assez d'attendre sa mère et était d'humeur joueuse.
Mais l'américain aime se surpasser. La palme des toilettes les plus surprenantes revient au Station Inn de Nashville - un bar réputé pour ses blue grass jams et... ses toilettes-cabine d'essayage! Là, la porte était réduite à sa plus simple expression: un rideau!
Mais bon, pour vous prouver que nous ne sommes pas les seuls à focaliser sur le pipi caca, voici la photo d'une sculpture de Robert Arneson (artiste californien qui ne cesse de nous poursuivre dans tous les musées d'art moderne du pays). Vous comprenez un peu mieux les affres évoqués dans l'article T comme... Toilettes précédent.


vendredi 24 février 2012

C comme... Crossroads

Tout un poème le carrefour américain! Ce n'est pas un feu à deux temps ou même à trois temps, mais plutôt un feu à mille temps digne de la valse du même nom de Jacques Brel... Sauf qu’aux Etats-Unis le rythme n'accélère pas. Bien au contraire.
Le feu dure tellement longtemps que j'ai très vite abandonné l'idée de compter les secondes ou même les minutes, je suis passée au nombre de chansons qui défilent en un feu. Entre laissons passer les voitures qui tournent à gauche, puis laissons passer les voitures d'en face qui tournent à gauche, puis laissons passer les voitures d'en face qui vont tout droit ou qui tournent à droite... Je perds très souvent le fil.
Et le pire c'est que parfois le feu nous surprend en traître, il passe au vert, laisse passer deux voitures et vire au rouge, comme ça, sans prévenir et reprend son pas de sénateur.
Le seul truc intéressant au feu, c'est qu'en Californie on peut le griller si on tourne à droite. Je suppute qu'un petit malin qui en avait marre de la longueur des feux a un jour eu l'idée de changer le code de la route pour éviter d'avoir à attendre des plombes.

mercredi 22 février 2012

Sororité de l'Université de Memphis

Je vous laisse le soin de découvrir le nom de la sororité sur le merchandising girlie de la photo:


 Et après on s'étonne que les sororités et les frat houses donnent lieu à toutes sortes de clichés dans l'imaginaire des français.

mardi 21 février 2012

Dallas, Texas


Photo volée à l'aéroport de Dallas. 
La couleur est clairement annoncée: moustache, jean, stetson, santiags et stars and stripes...
Bienvenue dans l'état le plus américain de tous: le Texas!

mercredi 15 février 2012

T comme Toilettes

J'imagine déjà vos regards au ciel, vos sourcils froncés et vos remarques sur mes préoccupations pipi-caca... Mais vous n'y couperez pas, ces considérations sont hautement culturelles. Et tous les expatriés que nous avons rencontrés pourraient, tout comme nous, développer ce sujet pendant des heures.


Pour faire court, les toilettes américaines sont courtes sur pattes, beaucoup plus basses que des toilettes européennes - ce qui semble étrange si on considère le nombre incalculable de géants que nous avons croisés aux Etats-Unis (il n'y a pas que les légumes qui sont génétiquement modifiés et pas que les bœufs qui sont piqués aux hormones - mais je m'égare). Je disais donc que les toilettes américaines sont beaucoup plus basses que les toilettes européennes. Mais la cuvette est également moins profonde et plus élargie.
En d'autres termes, pour faire cru, si vous êtes grand (... ou pas), une fois assis, vous avez de grandes chances de vous retrouver les genoux sous le menton et... dans le caca!
Pire, lorsque vous tirez la chasse, vous vous retrouvez tout à coup confronté à votre étron tournoyant sur lui-même avant de sombrer (... ou pas).
Pour le reste, je vous passe les détails et vous laisse imaginer le pire (...ou pas). Vous connaissez les déboires des séjours à l'étranger.
De quoi vous donnez des idées à la Gilbert et George sur une potentielle série de photos si l'envie pressante de venir aux Etats-Unis vous prenez.

lundi 13 février 2012

Arlington


Une image qui continue  encore à me surprendre lorsque je la regarde.
La photo a été prise au mois d’août dernier à Washington D.C. au Cimetière d'Arlington, au moment où un petit groupe de militaires passe, et sort du cimetière... en vie... pour combien de temps?


dimanche 12 février 2012

R comme Road kills

Nous n'avions pas mis le pied sur le sol américain que nous découvrions notre premier road kill dans le taxi qui nous menait de l'aéroport à notre hôtel de Washington DC: à quelques centaines de mètres du Mall, un cerf les quatre fers en l'air sur le bas côté de l'autoroute. J'étais tellement abasourdie que j'ai eu du mal à décrypter la scène et comprendre que ce je distinguais au beau milieu de l'embouteillage était bien le corps rigidifié d'un cerf, en pleine ville!
Depuis, nous avons eu l'occasion de parcourir des milliers de kilomètres et nous avons constaté que les autoroutes américaines sont jonchées de cadavres en tout genre: des ratons laveurs, des coyotes, des canapés, des souris, des sachets de MacDo, des oiseaux, des blaireaux,  des biches... Que sais-je encore?
Et comme la Californie a de réels soucis financiers la maintenance des routes et autoroutes est laissée au bon vouloir des citoyens et des compagnies qui souhaitent "adopter une autoroute".
A titre d'exemple, sur Treat un boulevard de deux fois trois voies qui traverse Walnut Creek et Concord, le cadavre d'un raton laveur est resté sur l'asphalte pendant 5 semaines avant d'être enlevé - il faut dire que l'astucieux animal avait eu la bonne idée de pousser son dernier soupir à quelques mètres d'un feu tricolore sur les bandes blanches.

Le Castro - 23 septembre 2011


Tout l'esprit de San Francisco en une affiche... de la Nouvelle Orléans

Il était une fois...

L'idée saugrenue de vouloir changer de vie pour un an. De vouloir aller voir si l'herbe est plus verte ailleurs. D'échanger nos vies avec une complète inconnue. Et c'est ainsi que nous nous sommes retrouvés à Concord, Californie, sur la Baie de San Francisco.
Nous avons changé de sofa et troqué la vue sur notre jardin et la Clape contre une vue sur... palissade en bois.
Après quelques mois de découvertes, surprises et déconfitures, il est enfin temps de prendre du recul et partager nos impressions sur ce qui se passe de l'autre côté du miroir.