mercredi 14 mars 2012

B comme... Birds

Hitchcock était britannique mais devait avoir passé un certain temps aux États-Unis pour réaliser un film comme "Les Oiseaux".
C'est hallucinant!
Aujourd'hui en rentrant du lycée, je me suis retrouvée face à face avec des dindons sauvages au milieu d'un carrefour. Et c'est sacrément gros un dindon sauvage. Et  c'est loin d'être beau.Toutes les voitures ont pilé pour éviter le carnage mais tout de même, des dindons sauvages! En pleine ville!
Les oies sauvages passent encore - même si je ne comprends toujours pas pourquoi personne ne les transforme en foie gras. J'ai l'habitude maintenant de les voir dans l'herbe au bord de la route en face de la maison mère de Chevron (la 2ème compagnie pétrolière des États-Unis)... Mais des dindons sauvages avec leur cou tout maigre et leurs pattes toutes fines et qui glougloutent de façon inquiétante.
Mais ça, ce n'est rien comparé aux corbeaux! Les corbeaux sont partout. On ne peut pas faire un pas sans croiser un corbeau. Dans les jardins et les pelouses du voisinage, en ville, sur l'autoroute, au lycée... Et en plus pas le petit modèle, pas sa cousine la corneille non plus. Non, du gros, du lourd, du Corvux Corax! Le poids lourd du corbeau!


C'est simple, à Hearst Castle, nous mangions dehors et j'ai cru que j'allais me faire attaquer tellement ils lorgnaient sur mes chips et me tournaient lugubrement autour en croassant. Et en plus je ne suis pas certaine que croasser fasse justice aux cris rauques et gutturaux de cet oiseau de l'enfer.

Mais bon côté cris flippants, j'ai mieux: le Red-winged black bird. Bon, déjà il faut tout de même rendre hommage à la langue américaine et sa simplicité. Cela faisait plusieurs mois que je me demandais comment les oiseaux qui pullulent sur le campus s'appelaient. Après avoir demandé à plusieurs personnes qui contrairement à moi, ne portaient aucun intérêt à ces oiseaux, j'ai fini par vérifier dans un bouquin d’ornithologie chez Barnes & Nobles. Et là, quelle ne fut pas ma surprise: ils s'appellent tout simplement "oiseaux noirs avec des ailes rouges"! Car, en effet, ils sont complètement noirs à l'exception d'une tâche écarlate sur leurs ailes qui se voit surtout quand ils prennent leur envol.
Leurs cris sont tellement grinçants et déchirants que la première fois que je les ai entendus, j'ai cru qu'on avait installé  des hauts-parleurs pour diffuser des cris de prédateurs pour faire fuir les oiseaux - les cris semblaient tellement irréels et intenses.
La seconde fois, j'ai cru que l'oiseau qui produisait ce son horrible était blessé. L'oiseau avait deux trous rouges au côté droit... Je me suis approchée et il a pris son envol avec un concert de cris grinçants et c'est là que j'ai découvert qu'il avait une tâche vermillon sur chaque aile. D'où le nom de l'oiseau: le désormais célèbre Red-winged black bird.
Mais la liste est encore longue: les éperviers, les faucons, les aigles... et même les vautours!
En effet, nous avons assisté à un lugubre spectacle sur la plage de Piedras Blancas: des vautours et des mouettes qui se disputaient la dépouille d'un éléphant de mer.


2 commentaires:

  1. Creepy! Moi qui ai peur des pigeons à Paris, qui me suis fait attaquer par un goéland au Pays de Galles, je ne sais pas si je vais avoir le courage de venir vous voir!

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  2. Je retrouve un peu de l'Yonne dans la description que tu fais de ton campus : J'ai été accueilli dès mon arrivée par un corbeau dévorant sur la route un petit chat, et je retrouve régulièrement des corbeaux sur les arbres du collège, ce qui n'aide guère à faire cours...

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