(juin 2012)
samedi 30 juin 2012
A comme... American Classroom
Je vous sens curieux. Vous vous demandez s'il y a vraiment de quoi faire un article.
Et bien oui! D'autant plus que je travaillais en lycée.
Une salle de classe américaine ne ressemble pas à une salle de classe française - même si la classe que vous voyez ici est mon interprétation d'une salle de classe américaine.
J'ai passé un an dans cette salle.
Pendant les premières semaines, il était difficile de se sentir à l'aise. Jeanne avait laissé les lieux en l'état et il m'a fallu faire le vide pour pouvoir reconstruire un espace qui me ressemble. Ou en tous les cas qui ressemble à mon moi américain.
Comme tout bon professeur de DVHS, j'ai personnalisé mon bureau et j'ai décoré mon wall avec des photos perso. Et oui, montrer que l'on est humain, accrocher la photo de son mariage, de ses enfants est un must dans cet établissement. Dans les premières semaines, le vide sidéral de ce mur m'a été reproché par l'administration et mes élèves m'assaillaient de questions sur la signification de ce mur vide.
Ensuite petit à petit, j'ai complété ce pêle-mêle de mes photos de France avec celles des USA, les dessins des élèves, les flyers et autres tickets de métro que je glanais au fur et à mesure de mes voyages... Et ce mur est devenu un sujet de conversation avec mes élèves.
Puis mon moi professionnel a pris le dessus et a ajouté à ces murs ce qui manquait cruellement dans l'enseignement des langues aux USA: de la phono! Car côté accent, croyez-moi ça se pose là!
Et bien oui! D'autant plus que je travaillais en lycée.
Une salle de classe américaine ne ressemble pas à une salle de classe française - même si la classe que vous voyez ici est mon interprétation d'une salle de classe américaine.
J'ai passé un an dans cette salle.Pendant les premières semaines, il était difficile de se sentir à l'aise. Jeanne avait laissé les lieux en l'état et il m'a fallu faire le vide pour pouvoir reconstruire un espace qui me ressemble. Ou en tous les cas qui ressemble à mon moi américain.
Comme tout bon professeur de DVHS, j'ai personnalisé mon bureau et j'ai décoré mon wall avec des photos perso. Et oui, montrer que l'on est humain, accrocher la photo de son mariage, de ses enfants est un must dans cet établissement. Dans les premières semaines, le vide sidéral de ce mur m'a été reproché par l'administration et mes élèves m'assaillaient de questions sur la signification de ce mur vide.
Ensuite petit à petit, j'ai complété ce pêle-mêle de mes photos de France avec celles des USA, les dessins des élèves, les flyers et autres tickets de métro que je glanais au fur et à mesure de mes voyages... Et ce mur est devenu un sujet de conversation avec mes élèves.
Puis mon moi professionnel a pris le dessus et a ajouté à ces murs ce qui manquait cruellement dans l'enseignement des langues aux USA: de la phono! Car côté accent, croyez-moi ça se pose là!
(juin 2012)
Post Gay Pride
Pendant que le propriétaire prend un verre en terrasse, le costume attend sagement attaché à un poteau...
The Castro - SF - juin 2012
vendredi 29 juin 2012
Des cœurs...
... encore des cœurs.
Un rayon de soleil, une fissure et le trottoir devient poétique.
Un rayon de soleil, une fissure et le trottoir devient poétique.
Hayes, entre Gough et Octavia (juin 2012)
La fée se libère...
... Lady Liberty déploie ses ailes...
A l'arrière d'une 2CV dont la vanity plate était "hors d’œuvre".
A l'arrière d'une 2CV dont la vanity plate était "hors d’œuvre".
Gay Pride - SF (juin 2012)
Y comme... YOLO
Y comme "You Only Live Once" - on ne vit qu'une seule fois.
Alors, on a vécu.
On a vécu dangereusement, passionnément et parfois misérablement.
On a vécu des hauts, des bas et des franchement très bas.
Mais surtout nous avons testé nos limites.
Voici donc une liste des quelques fois où nous avons dépassé nos peurs ou nos a-priori:
- nous avons mangé de l'alligator
- JP a fait le Big Shot de nuit sur le toit du Stratosphère à Las Vegas
- Stéph a fait Kong et Medusa à Six Flags
- JP a acheté du chinois à emporter dans le quartier des putacrac (crack whores) et nous nous sommes tordus dans d'atroces souffrances aux toilettes pendant des semaines
- JP a bu un kir (jamais tenté le kir aux States)
- nous avons fini dans un motel de putacrac sur Highway to Hell dans l'endroit le plus glauque du monde quand Jeanne nous a mis à la porte pour mieux nettoyer sa maison... ou pas.
Alors, on a vécu.
On a vécu dangereusement, passionnément et parfois misérablement.
On a vécu des hauts, des bas et des franchement très bas.
Mais surtout nous avons testé nos limites.
Voici donc une liste des quelques fois où nous avons dépassé nos peurs ou nos a-priori:
- nous avons mangé de l'alligator
- JP a fait le Big Shot de nuit sur le toit du Stratosphère à Las Vegas
- Stéph a fait Kong et Medusa à Six Flags
- JP a acheté du chinois à emporter dans le quartier des putacrac (crack whores) et nous nous sommes tordus dans d'atroces souffrances aux toilettes pendant des semaines
- JP a bu un kir (jamais tenté le kir aux States)
- nous avons fini dans un motel de putacrac sur Highway to Hell dans l'endroit le plus glauque du monde quand Jeanne nous a mis à la porte pour mieux nettoyer sa maison... ou pas.
jeudi 28 juin 2012
Geisha - SF
Après l'avoir cherchée pendant presque une année entière, en voici enfin une ...
Upper Haight - SF (juin 2012)
Paint Taking V
Serait-ce la naissance, les premiers balbutiements de la tâche?
Hayes Street - SF (juin 2012)
Harvey Milk's Castro Camera
Située au 575 Castro Street, cette boutique qui fut bien
plus qu'un magasin de photo car bien souvent le refuge des nouveaux
arrivants dans le quartier est maintenant un Human Rights Campaign Store
- ce qui lui sied tout à fait.Un portrait de Milk à l'étage, une plaque commémorative sur le trottoir, le lieu est facile à trouver et est devenu un lieu de pèlerinage d'où part la marche anniversaire de la mort d'Harvey Milk chaque année.
(juin 2012)
Dans la boutique cette fresque, accompagnée de cette citation prémonitoire de Milk :
"If a bullet should enter my brain, let the bullet destroy every closet door"
Smells like our restrooms
La porte des toilettes de Rudy can't fail Café, la cantine des mecs de chez Pixar...
Tous ceux qui ont déjà fait pipi à la maison savent de quoi on parle.
Emeryville (juin 2012)
Tous ceux qui ont déjà fait pipi à la maison savent de quoi on parle.
mercredi 27 juin 2012
Free Hugs
Qui a dit qu'un graffiti devait s'écrire sur un mur?
JP a des grands moments de paparazzi et des intuitions surprenantes. L'appareil photo en jette alors les gens prennent même la pose.
Ici chez Marcello's Pizza en face du Castro Theatre.
The Castro - post Gay Pride (juin 2012)
JP a des grands moments de paparazzi et des intuitions surprenantes. L'appareil photo en jette alors les gens prennent même la pose.
Ici chez Marcello's Pizza en face du Castro Theatre.
C'est une maison bleue...
... accrochée à la colline.
Ouais si on veut. Pas de falaise ou de prairie. Le mot "colline" est trompeur.
C'est une maison comme toutes les maisons de San Francisco.
Et même une plutôt simple.
Dans une rue en pente.
Et s'il n'y avait pas une pancarte, on n'y prêterait même pas attention.
La preuve en est qu'Antoine de Maximy ne s'en est approché que parce que 6 Français - nos amis et nous - tournions autour. Et des Français... A San Francisco... Devant une maison bleue...
En tous les cas, ce que je retiens de la maison et des paroles de Maxime Le Forestier, c'est que j'aurais dû écouter JP et me pencher sur ce monument de la chanson française dont je ne connaissais que la première phrase. Car c'était écrit "Et l'on vient s'asseoir autour du repas / Tout le monde est là, à cinq heures du soir / San Francisco s'embrume".
Et croyez-moi, on sent le vécu dans ces quelques lignes!
Ouais si on veut. Pas de falaise ou de prairie. Le mot "colline" est trompeur.C'est une maison comme toutes les maisons de San Francisco.
Et même une plutôt simple.
Dans une rue en pente.
Et s'il n'y avait pas une pancarte, on n'y prêterait même pas attention.
La preuve en est qu'Antoine de Maximy ne s'en est approché que parce que 6 Français - nos amis et nous - tournions autour. Et des Français... A San Francisco... Devant une maison bleue...
En tous les cas, ce que je retiens de la maison et des paroles de Maxime Le Forestier, c'est que j'aurais dû écouter JP et me pencher sur ce monument de la chanson française dont je ne connaissais que la première phrase. Car c'était écrit "Et l'on vient s'asseoir autour du repas / Tout le monde est là, à cinq heures du soir / San Francisco s'embrume".
Et croyez-moi, on sent le vécu dans ces quelques lignes!
Hortica
Au Castro, la Gay Pride se déclinait dans toutes les boutiques et sur tous les modes.
(juin 2012)
M comme... Mobile
Ils ont fleuri dans le Castro.
Colorés, festifs et surtout... muets! Exactement comme je les aime.
Je devrais peut-être en offrir un comme cela à la voisine pour remplacer son fichu carillon.
Mais bon, ce n'est plus ma voisine pour longtemps. Patience...
Colorés, festifs et surtout... muets! Exactement comme je les aime.
Je devrais peut-être en offrir un comme cela à la voisine pour remplacer son fichu carillon.
Mais bon, ce n'est plus ma voisine pour longtemps. Patience...
Juin 2012
La fée papillonne...
... beaucoup à la Gay Pride. Ici autour du char d'un cabinet d'avocats.
Gay Pride - SF (juin 2012)
mardi 26 juin 2012
Cycle la Via - LA
Trois fresques sur W Sunset Boulevard dans le quartier de Silver Lake par les street artists Caché, EyeOne et Skypager.
lundi 25 juin 2012
The Phelan Building
Le Phelan Building à l'angle de Market, n'est pas le premier du nom. C'est en fait le second batiment a porté le nom de cette riche famille de San Francisco.
Le premier a disparu dans l'incendie de 1906 et ce flatiron l'a remplacé en 1907.
(juin 2012)
Le premier a disparu dans l'incendie de 1906 et ce flatiron l'a remplacé en 1907.
Interstate 5
Dire que l'on a failli finir en panne sèche le long de l'interstate 5...
Des collines, des champs, des vergers, du désert à perte de vue... et rien, absolument rien.
Des collines, des champs, des vergers, du désert à perte de vue... et rien, absolument rien.
(juin 2012)
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